Un marché immobilier en déséquilibre dans la région Nord-Pas-de-Calais
Le marché de l’immobilier du Nord-Pas-de-Calais est connu comme étant toujours dynamique suivant à la tendance générale identifiée en France, et ce, grâce notamment à un taux résolument bas par rapport aux autres régions. Il est attrayant certes, mais son développement reste sujet à des controverses, et certaines grandes localités enregistrent encore de sérieuses faiblesses dans le domaine contrairement à d’autres qui se démarquent complètement. Dans la métropole lilloise par exemple, le marché s’active, tandis que certaines villes subissent des baisses de prix conséquentes et des délais de vente excessivement longs.
Un marché en piteux état à Roubaix et Calais
Les chiffres parlent d’elles même dans ces deux localités de la région Nord-Pas-de-Calais. Au cours des cinq dernières années, Calais a subi une baisse de plus de 20 % sur la valeur de ses biens immobiliers. Roubaix et Dunkerque ont fait mieux, mais présentent encore un taux de recul des prix immobiliers à hauteur de 15 %. Déjà, ces localités ne sont pas les meilleures agglomérations de la région en termes de cadre de vie. Elles connaîtront fort probablement une hausse des taux d’emprunts qui ne fera que faire ralentir encore plus le dynamisme du marché immobilier en leur sein. Les acheteurs ont tendance à opter vers un regroupement de credit immo pour obtenir la maison de leur rêve.
L’on pourra également évaluer la tendance négative du marché immobilier dans ces agglomérations à travers le délai de vente médian ou DVM. Si celui-ci augmente, cela veut dire que le marché est en difficulté. En effet, cette situation sous-entendrait que la date de mise en vente d’un bien est ajoutée de plusieurs jours, voire des mois, avant de trouver la date précise de la signature du compromis de vente. Cette longue période d’attente marque également la mauvaise posture du marché. Elle est relativement courte, en effet, dans les zones où l’immobilier connait un fort succès. Dans les villes particulières du Nord-Pas-de-Calais, le DVM avoisine les 110 jours, notamment à Roubaix, Calais ou encore Valenciennes. Il est de 100 jours à Boulogne-sur-Mer, mais ce chiffre est toujours largement au-dessus de la moyenne nationale de 80 jours.
Lille et Villeneuve-d’Ascq, des villes phares du Nord-Pas-de-Calais
Comme évoqué auparavant, la région du Nord-Pas-de-Calais possède un marché déséquilibré, ou plus précisément une préférence immobilière inégale suivant le zonage. Ces deux villes démontrent cette situation puisqu’elles connaissent une tendance positive dans ce secteur. Les prix ont augmenté dans ces localités. Sur cinq ans, la progression était aux alentours de 1,5 % pour la capitale de la région contre 0,3 % pour Villeneuve-d’Ascq. Elle marque surtout la bonne tenue des ventes qui permet aux promoteurs de placer des barres de prix un peu plus hautes. Une augmentation de 2,3 % sur une année a été amortie par un repli de 1,2 % sur les trois derniers mois, ce qui démontre une certaine stabilité du marché et une bonne gestion des prix qui restent modérés. De plus, le DVM qui est observé dans ces villes est 70 jours en moyenne, soit un peu plus de 10 unités sur la tendance nationale. L’investissement dans un logement et s’orienter vers un placement locatif reste ainsi des alternatives intéressantes, à ne considérer que le taux stagnant à 1,5 % sur 20 ans à Lille et un calcul rapide donnant une rentabilité aux alentours de 6 %.
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